Cie Itinérrances
Christine Fricker
À destination des scolaires : CP, CE1, CE2
Lieu : salle motricité, gymnase
Eligible PASS CULTURE
Conception : Christine Fricker
Danse : Jessy Coste et Simon Gillet
Scénographie : El Martine
Ecriture des textes et voix off : Jérôme Beaufils
Ecriture de la chanson et interprétation : Julia Poggi
Remerciements à Olivier Reyre et le studio Onde Source pour l’enregistrement de la bande son
« Il faut partager l’art avec le sérieux d’un enfant qui joue » Jorge Luis Borges
Objectifs
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Faire rentrer les enfants dans notre art par le jeu, pour le jeu.
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Pouvoir être en connexion intime avec son corps et apprendre du regard de l’Autre.
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Vivre un moment de créativité avec une équipe artistique professionnelle.
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Pouvoir être acteur et spectateur dans une même proposition.
Duo Danse/ Arts Plastiques sur la thématique du jeu sous toutes ses formes grâce à un protocole ludique qui emprunte à l’iconographie des jeux : Puzzle, Dominos, Mikado, Kapla... qui font partie du quotidien des enfants.
Un spectacle-jeu pour redonner l’envie de s’emparer d’objets réels et non virtuels, pour se relier aux autres et faire équipe.
Spectacle interactif pour une classe : Les élèves seront à la fois spectateurs du duo chorégraphique de 20‘ puis acteurs en étant invités à venir dans notre scénographie pour un atelier spontané guidé par les 2 danseurs.
Note d’intention
Ce projet fait suite à ma dernière création pour plateau « Le labyrinthe de l’oie » un duo de danseuses qui font équipe avec leurs enfants respectifs.
J’avais envie de proposer une version plus légère et nomade sur la même thématique et le même univers plastique.
J’ai pu constater que les expériences sensorimotrices, dès le plus jeune âge, sont fondatrices et permettent l’épanouissement de l’enfant. L’utilisation d’objets leur permet de se mettre facilement en mouvement.
Les différentes situations permettront de se familiariser avec l’univers de la danse : comment l’on compose une danse avec sa musicalité, son espace, son rythme, sa relation à l’autre, à un objet.
Le besoin de créer et d’improviser est inhérent au caractère du jeu et la symbolique du labyrinthe nous parle de chemins à suivre, de choix à faire autant d’éléments propres à faire avancer l’enfant dans sa construction sans toutefois oublier le sens du collectif.
Christine Fricker
Pour la partie spectaculaire, les enfants seront les témoins de danses très visuelles avec manipulations d’objets, de danses ludiques nées de contraintes, de gestes accumulés propres à solliciter l’attention.
La scénographie évoque des paysages en constante évolution avec des chemins signifiés par les objets en bois faits main. A leur contact des personnages naissent, le corps des danseurs s’impliquent pour devenir sculpture, chaque corps/objet pouvant potentiellement devenir une oeuvre d’art.
Elle est l’oeuvre du plasticien El Martine qui a confectionné, de manière artisanale, des objets en bois non genrés, que l’on pourra faire rouler, glisser, tourner et assembler pour mettre le corps en jeu. Ils sont mobiles et définissent des espaces qui se construisent et se déconstruisent au gré des situations.
Cette thématique du jeu rentre également en résonance avec notre univers chorégraphique où l’on dit souvent que le/la danseur-euse se met en jeu, il/elle répond à des questions pour se mettre en mouvement, accomplit des tâches et vit des contraintes comme source d’inspiration.
Pour la partie interactive, les danseurs guideront les élèves pour qu’ils fassent, eux aussi, des expériences motrices. Sans visée de performance au travers de contraintes, de règles du jeu et grâce aux objets, vecteurs d’imaginaire, ils pourront faire état de leur créativité.
Tout commence par « Vous êtes sur la case départ d’un jeu, le jeu du Labyrinthe de l’oie... ».
Écrit par le comédien Jérôme Beaufils, le texte en voix off permet de mettre en condition les enfants et de les guider tout au long de la proposition.
En improvisant et en jouant les élèves partagent l’attrait pour un plaisir de l’instantanéité et de l’inattendu et expérimentent la liberté de choix.
Le scénographe
EL MARTINE
Artiste plasticien-danseur
Artiste protéiforme plasticien-danseur et pédagogue vivant entre Montpellier et Barcelone. Sa curiosité artistique l’a mené dans différentes formations, du conservatoire d’art dramatique aux Beaux-arts en passant par les arts graphiques.
Les objets scénographiques sont très inspirés de l’esthétique du mouvement Bauhaus, simplicité des formes et utilisation d’un vocabulaire aux couleurs franches. J’ai cherché à créer une
« signalétique » minimaliste avec des éléments très mobiles qui combine les formes basiques aux couleurs contrastées. Après avoir déterminé les éléments de base, je me suis amusé avec les formes et les proportions.
Mon intention est de stimuler la pensée ludique chez le public, même s’il ne manipule pas l’ensemble des éléments de scénographie, il peut imaginer les activer par la pensée.
Le ludique, l’humour et la soustraction du bavardage sont des ingrédients importants dans mon travail. Dans chaque objet, je m’applique à laisser une place importante à l’interprétation, à l’imaginaire et à la notion de jeu.
Les objets sont très inspirés du Bauhaus, simplicité, vocabulaire basique et couleurs franches.
J’ai cherché à créer une signalétique minimaliste qui combine les formes basiques et stimule la pensée ludique.